Terrasse en bois ou composite

Depuis quelques temps, le composite a fait son apparition sur le marché français. Il fait de plus en plus concurrence à la terrasse en bois (en haute Savoie). Il est vrai que ce nouveau matériaux dispose d’arguments intéressants. Pour les puristes, rien n’a d’égale aux terrasses 100% bois.

Bois ou composite les inconvénients de chacun

 

Le composite:

lame-composite

  • Matériaux non brut, issue d’un mélange de sciure de bois et de plastique dans des proportions de 55 /45 %
  • L’usage du composite n’est pas forcément écologique, la production et l’insertion de plastique dans les lames n’a rien de bénéfique pour l’environnement. Cependant il s’agit d’une bonne alternative égalant les bois exotiques autant par leur résistance que par leur durabilité.
  • Peu de recule vis à vis de ces «nouveaux matériaux»: certaines gammes n’ont que 5 années d’existence. Optez pour les plus connus et anciens dans ce domaine (25 ans) : Géolam, Wex, silvadec…
  • Le composite, de par sa constitution chauffe plus facilement l’été. Il devient donc difficile de traverser une terrasse composite pied nue en plein soleil.
  • Le composite se dilate énormément avec les changements climatiques, il se produit souvent des éclatements ou des remontées de lames sur les terrasses neuves.
  • Le prix est certainement l’argument décisif défavorisant les lames composite: en plus d’être conçues pour des fixations spécifiques, ces lames sont souvent très chères.
  • Le système de fixation oblige un espace entre lames de 5 mm. Certes les fixations sont invisibles (pas de vissage seules les lames sont visibles) mais cet espace peut être dangereux pour les orteils et doigts des enfants en bas âge.
  • Nécessite un sol extrêmement plat lors de la pose, étant donné que les lames ne sont que très peu flexibles.

Le bois:

lame-bois

  • Comme tout élément naturel, le bois évolue avec le temps. Même les bois exotiques grise et finissent par se ternir.
  • Afin de maintenir la couleur d’origine, chaque bois peut être entretenu par huile d’imprégnation ou de saturation. Une couche tout les trois ans est ensuite nécessaire au maintien de l’état originel du bois.
  • Les échardes sont présentes sur l’ensemble des bois, mais limitées sur les lames travaillées et polies. Fines et multiples sur le Douglas, grande et nombreuses sur le Robinier, elles peuvent même devenir dangereuses sur l’ensemble des bois exotiques (infection cutanée). D’une façon générale, plus le bois est dur, plus la sensation de douleur est intense vis à vis des échardes.
  • Le bois bouge avec le temps, le taux d’humidité, l’essence choisie. Le mélèze, le robinier et le chêne sont des bois risquant de craqueler, de bouger et de se lever. Le Châtaignier quant à lui suinte: une couleur foncée sort souvent des nouvelles lames posées, il s’agit des tanins. Plus le temps passe, moins le bois évolue, et fini par se stabiliser, teinte, forme écart entre lames.

D’autres observations pourront être ajoutées à ces nombreux points négatifs des uns et des autres, mais il est important de connaitre ceux ci avant de faire le choix de l’un ou de l’autre pour sa terrasse.

 

Rappelons aussi que le bois est un matériaux composite: en effet il s’agit d’une matrice en lignine et des tissus de renfort en fibre de cellulose.

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